Présentation de Nicolas Broutin, Président de Yara France, par lui-même
Nicolas Broutin (né en 1975) – Président de Yara France depuis juin 2019
Nicolas Broutin est diplômé de l’Institut Supérieur d’Agriculture de Lille et d’une formation de gestion à l’Institut Français de Gestion. Il a débuté sa carrière à l’Ammoniac Agricole (spécialisée dans la fertilisation azotée de 1998 à 2006). Il rejoint ensuite le groupe Yara en 2007 où il est nommé directeur commercial France, puis Méditerranée couvrant 32 pays. Président de Yara France depuis 2019, Nicolas Broutin pilote notamment la transformation du cycle de production qui passe par la décarbonation des activités industrielles.
Nicolas Broutin est passionné par les systèmes de production – dont la nutrition végétale – et par l’accompagnement des agriculteurs dans l’ambition du « mieux d’engrais » afin de répondre à la fois aux enjeux climatiques et aux enjeux d’amélioration de la rentabilité de leurs exploitations.
Présentation de Nicolas Broutin, Président de Yara France, par Planctonid
Sous le coup d’une mise en demeure pour non-conformité depuis 2011, la multinationale norvégienne Yara a exploité et sacrifié la startup prometteuse Planctonid SAS – primée en 2019 lors de la COP 21 pour ses avancées en traitement des eaux – afin de prolonger de trois ans l’exploitation de son usine de Montoir-de-Bretagne malgré les exigences de l’État.
Présentation de Yara France, par le Tribunal administratif de Nantes
Le fabricant d’engrais avait contesté les multiples mises en demeure préfectorales visant son usine de Montoir, l’une des plus polluantes des Pays de la Loire. Le 14 mars 2023, le tribunal administratif de Nantes a donné raison à l’État, en sommant l’industriel de se conformer aux normes environnementales et de régler ses amendes. Lire l’article de presse.
Exposition des doutes et des soupçons de l’association environnementale de Donges (AEDZRP)
À la suite des informations diffusées concernant l’évacuation de l’ammoniac par bateau, les associations et organisations regroupées au sein du collectif se sont de nouveau tournées vers le sous-préfet pour exprimer leurs incompréhensions et questionnements à ce sujet. Voir le courrier envoyé au sous-préfet.
État des lieux sur le comportement de Yara France et de son Président par le média « 20 Minutes avec AFP »
« Notre choix : l’environnement et l’emploi, » mais « Yara a choisi le licenciement. » Tel est le message affiché sur une banderole accrochée aux grilles de l’usine, non loin d’un feu de palettes et de pneus. Ce mercredi matin, une soixantaine de salariés grévistes se sont rassemblés devant le site de Yara à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) pour protester contre la suppression de 139 postes sur les 171 envisagés depuis début novembre par le fabricant d’engrais. Cette usine, classée Seveso « seuil haut », a fait l’objet de plusieurs mises en cause pour non-conformité. En juin, Yara a été condamnée à une amende de 519 900 euros pour des émissions de poussières excessives dans l’atmosphère. Cette somme correspond à une partie de l’astreinte administrative journalière imposée à Yara France depuis juin 2020. L’État a émis plusieurs mises en demeure contre le groupe, dont la première remonte à 2011. Lire l’article du 22 novembre 2023, il y a seulement 1 an.
Mise en lumière de la non-conformité de Yara France par Ouest-France
Yara a décidé de convertir son usine d’engrais chimiques de Montoir-de-Bretagne en centre logistique, un choix qu’elle justifie par des impératifs économiques. Critiqué pour son non-respect des normes environnementales et sa dangerosité, le site de Montoir était surveillé de près par l’État, qui a infligé à Yara une amende record de 500 000 euros en juin dernier. Une réunion de négociation s’est tenue ce lundi à Paris entre Yara France et les représentants syndicaux pour discuter des modalités, du calendrier de cette restructuration et de l’avenir des salariés. Lire l’article du 7 novembre 2023.