Le célèbre « Prix Pinocchio » du climat, organisé par la fédération « Les Amis de la Terre France » en collaboration avec le CRID et « Peuples Solidaires-ActionAid France« , vient de récompenser une fois de plus YARA France pour ses pratiques trompeuses en matière de développement durable et le comportement litigieux de son Président, Nicolas Broutin.
Les Amis de la Terre France est une organisation à but non lucratif qui lutte pour la protection de l’environnement et des droits humains. Cette fédération, regroupant divers collectifs locaux, mène des actions à la fois sur le plan national et international, dans une démarche de justice sociale et environnementale.
Le Prix Pinocchio, un clin d’œil au personnage de la marionnette de bois, est attribué chaque année aux entreprises qui mentent ouvertement sur leurs pratiques environnementales. Il dénonce celles qui adoptent un discours « vert » tout en poursuivant des actions contraires à la préservation de l’environnement. Le public est invité à voter en ligne pour choisir les pires entreprises en matière de greenwashing, de lobbying destructeur ou d’impacts locaux désastreux.
YARA France, filiale du géant norvégien des engrais minéraux, figure régulièrement parmi les nominés. La multinationale a souvent été accusée de masquer ses activités polluantes derrière des campagnes de communication « éco-responsables », ce qui lui a valu de nombreuses critiques, dont celles émanant d’associations locales et environnementales. À plusieurs reprises, des collectifs citoyens ont manifesté contre les pratiques de YARA, pointant du doigt les dégâts écologiques causés par ses méthodes de production. Récemment, l’Association Environnementale Dongeoise a exprimé son inquiétude face à la gestion des risques, notamment en matière de fuites d’ammoniac, suscitant une vive réaction de la population locale.
Les Prix Pinocchio visent à mettre en lumière l’urgence d’une réglementation plus stricte pour encadrer les multinationales. L’objectif est d’assurer une véritable transition énergétique, à la hauteur des enjeux climatiques et sociaux actuels, et d’éviter que des entreprises comme YARA ne continuent à contourner leurs responsabilités.
Chaque année, le concours met en lumière les pires exemples de greenwashing, offrant au public la possibilité de voter entre novembre et décembre. YARA, représentée par Nicolas Broutin, est régulièrement citée pour ses pratiques écologiquement désastreuses, largement documentées sur le site des Prix Pinocchio.
